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Rechercher Derniers commentairesc'est ce qu'il aurait dû faire depuis son premier gouvernement. au moins on aurait pas eu tous ces cas de trah
Par BAPTISTE, le 27.01.2011
quel est l'intérêt de ce post ?
c'est pour info ou bien pour faire peur ?
il y en a qui entendent des bruits d
Par ¨PACIFISTE, le 27.01.2011
quand vous aurez fini de réciter vos leçons sur le franc cfa vous arrêterez certainement votre long fleuve.
qu
Par HEUREUX, le 27.01.2011
si la france crois gagner cette lute cette foie ,elle se trompe.et j'en profite pour dire à la france que si e
Par AGBO, le 16.01.2011
je préfère une réflexion comme l'a faite "camerounscope " à ce ramassi de connerie que j'ai lu plus haut .vous
Par papanouveau, le 12.01.2011
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Date de création : 09.12.2010
Dernière mise à jour :
25.01.2011
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Samedi à 10 heures, une file d’attente s’est formée devant le Palais du peuple à Abidjan pour assister au meeting de Simone Gbagbo. A 61 ans, la première dame jouit d’une grande influence sur son mari, le président sortant, soumis à de fortes pressions internationales. Laurent Gbagbo conteste la victoire électorale de son rival, Alassane Ouattara, lors d’une présidentielle dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies. Le show de «la Hillary Clinton des tropiques» ne s’est pas tenu dans un stade mais une salle de 4 000 places «facile à remplir», selon un diplomate européen qui juge le régime Gbagbo «le dos au mur, sur la défensive». C’est le message contraire qu’a voulu envoyer samedi le clan Gbagbo, dont Simone, historienne de formation et ancienne dirigeante syndicale, représente l’aile dure.
Procession. Avec un art politique consommé, la communion s’est ouverte sur la bénédiction d’un imam d’Abobo. Ce quartier populaire d’Abidjan, fief des partisans d’Alassane Ouattara, a été la semaine dernière le théâtre d’accrochages qui ont fait 7 morts du côté de l’armée «loyaliste» acquise à Laurent Gbagbo. Vêtue d’une longue robe crème, Simone Gbagbo a fait une entrée en procession, encadrée par des gardes du corps et des fidèles. Installée au centre de la scène, sur une estrade où trônait un fauteuil doré au velours rouge, elle a laissé les dignitaires et les chanteurs se succéder pendant deux heures avant de prendre la parole.
Un responsable du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du mari, a rappelé la version de l’histoire sur laquelle le président sortant base aujourd’hui sa légitimité : le mandat impératif qui donnait à la Commission électorale indépendante (CEI) un délai de soixante-douze heures pour publier les résultats définitifs. «Contre toute attente, le président de la CEI Youssouf Bakayoko a publié les résultats hors délai, à l’hôtel du Golf, le quartier général d’Alassane Ouattara.» Résultats aussitôt reconnus par la France, les Nations unies, l’Union européenne et les Etats-Unis. «Il s’agit, ni plus ni moins, de racisme exacerbé», a martelé l’orateur.
Le vrombissement d’un hélicoptère de l’ONU, occupé à des rotations entre la base de la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire (Onuci) et l’hôtel du Golf, où vivent retranchés Alassane Ouattara et ses partisans, a interrompu le meeting à plusieurs reprises.
A chaque fois que le nom de Ouattara était prononcé, la foule a hué, les orateurs passant progressivement de «celui que vous savez», puis, quand est venu le tour de Simone Gbagbo, à une nouvelle appellation : «le chef des bandits». D’une voie assurée, sans donner l’impression de lire ses notes, la première dame a raconté l’histoire d’un homme ayant «décidé de faire une OPA sur la Côte-d’Ivoire». Elle lui a imputé la responsabilité des récents affrontements interethniques de Duékoué, une ville de l’ouest du pays. «J’ai été sur le seuil d’une maison où une mère qui venait d’accoucher a été violée et puis égorgée et où un bébé de deux heures a été égorgé.»
Evoquant l’afflux de réfugiés ivoiriens au Liberia, qui fuient les risques de guerre civile, elle a livré sa version des faits, passablement déformés : les pro-Outtara «ont le culot, sur les radios de France et sur CNN, de présenter ces réfugiés comme leurs réfugiés, alors que ce sont les réfugiés que les rebelles poursuivent, chassent et tuent». Elle a aussi accusé Alassane Ouattara d’avoir «bourré, bourré, bourré» les urnes dans le nord du pays, puis d’avoir «falsifié, falsifié, falsifié» les résultats - la foule répétant à chaque fois ces mots en chœur…
«Allié du diable». A la fin de son discours, Simone Gbagbo, connue pour avoir versé dans l’évangélisme à l’américaine, a présenté «le chef des bandits» comme un «allié du diable». Puis affirmé :«Dieu gère, purifie, chasse et détruit. Il arrache les purulences. Regardez comment les masques tombent et comment les ennemis se dévoilent.» Des propos inquiétants dans la bouche de la «dame de fer», crainte à Abidjan pour ses méthodes expéditives, alors que le camp soutenant Ouattara et les Nations unies évoquent des signes avant-coureurs de «génocide».
«Allez dire la vérité, Ouattara nous fatigue, il nous emmerde»,réagissait une jeune femme chic après le meeting. «Vous, les Blancs, il faut que vous sachiez que c’est Gbagbo qui a été élu», commentait une autre. «Simone Gbagbo n’a rien dit, elle a parlé fâché parce qu’elle voit bien ce qui arrive», jugeait de son côté un pro-Ouattara venu par curiosité. Aucune issue ne se dessine à une crise qui se prolonge. Alors que les esprits s’échauffent, à Abidjan, le Premier ministre du Kenya, Raila Odinga, émissaire de l’Union africaine, a reporté sa nouvelle tentative de médiation, ces derniers jours. Annoncée pour vendredi, puis dimanche, puis lundi, elle a été finalement fixée au début de cette semaine. La seule façon, pour l’instant, de repousser le risque d’embrasement.