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Rechercher Derniers commentairesc'est ce qu'il aurait dû faire depuis son premier gouvernement. au moins on aurait pas eu tous ces cas de trah
Par BAPTISTE, le 27.01.2011
quel est l'intérêt de ce post ?
c'est pour info ou bien pour faire peur ?
il y en a qui entendent des bruits d
Par ¨PACIFISTE, le 27.01.2011
quand vous aurez fini de réciter vos leçons sur le franc cfa vous arrêterez certainement votre long fleuve.
qu
Par HEUREUX, le 27.01.2011
si la france crois gagner cette lute cette foie ,elle se trompe.et j'en profite pour dire à la france que si e
Par AGBO, le 16.01.2011
je préfère une réflexion comme l'a faite "camerounscope " à ce ramassi de connerie que j'ai lu plus haut .vous
Par papanouveau, le 12.01.2011
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Dernière mise à jour :
25.01.2011
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Laurent Gbagbo et les ‘ombres’ angolaises (chinoises ?)… 26 DÉCEMBRE 2010
Laurent Gbagbo fait de la résistance en dépit de son isolement international. Le dernier fait en date est de taille : La CEDEAO (Communauté Economique des états de l’Afrique de l’Ouest) dans sa résolution du 24 décembre, intime l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo (LG) à se retirer. L’emploi de la force militaire est prévu en cas de non respect de cette volonté africaine. C’est une première et de taille. Cette prise en main de la situation balaie d’un revers de main lesarguments panafricanistes et nationalistesdes partisans de LG. L’Afrique va résoudre la crise de façon interne. C’est à féliciter en espérant que cela aboutisse à une solution pacifique, ce qui est moins sûr.
Revenons sur deux infos nous nous avons communiqué dans nos précédents billets :
Premier fait – Simone Ehivet Gbagbo, la femme de Laurent GBAGBO avait foulé le sol du Bénin début décembre dans l’une des villas (06 déc. 10) (#wikisource: L’Indépendant (journal béninois 06 décembre 2010). Cette info passée inaperçue laissait penser en début de crise à une fuite vers le Bénin. Mais, depuis on a tous appris la présence des milices rebelles venue de l’extérieur, en renfort et, acteurs d’exactions sur les civils ivoiriens (la nuit, pendant les couvre feu).
Ces faits ont été confirmés par les Nations Unis, la CPI et différents organismes des droits de l’homme. Près de 14.000 Ivoiriens ont déjà fuient au Libéria pour échapper aux violences nées du second tour de l`élection présidentielle, annonçait samedi 25 décembre le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). « Les réfugiés viennent de l`ouest de la Côte d`Ivoire et ils sont obligés de marcher plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant de traverser en pirogue de nombreux cours d`eau qui marquent la frontière naturelle entre leur pays et le Libéria. » Quand aux responsables du nombre ‘’ excessivement élevé de pertes en vies humaines‘’, (173 morts du 16 au 21 décembre d’après l’ONU) la Cedeao assure qu’ils ‘’ feront l’objet de poursuites devant les tribunaux internationaux pour ces violations des droit humains ‘’.
Deuxième fait – Entre le 30 novembre et le 02 décembre dernier l’ex première dame ivoirienne (toujours elle) avait fait expédier déjà 75 millions de dollars américain soit 37 milliards 500 millions de F CFA en Angola un pays très proche de Laurent Gbagbo et de son clan. Aussi, Certains journaux de la presse ivoirienne laissait entendre que cette dernière aurait été vu à Luanda (Capitale de l’Angola) (#wikisource: http://bitimrew.net).
Cette information, si elle se confirme laisse penser à une immixtion de l’Angola dans le baroud d’honneur que livre LG. L’Angola, l’une des meilleures armée d’Afrique, présente dans toutes les guerres armées en Afrique centrale (Rwanda, ex-Zaïre, Congo, Cabinda etc..) est un allié de longue date de Laurent Gbagbo depuis les années 2002-2003. Les ombres angolaises sillonnent (encore) l’Afrique…
En effet, l`Angola prône une politique de « non ingérence de la communauté internationale dans les divergences électorales en Côte d`Ivoire« , a déclaré mercredi 23 le ministre angolais des Affaires étrangère Jorge Chicote, au cours d`une visite en Guinée-bissau. L’Angola communiste est le seul pays africain à soutenir l’ex-président de la côte d’Ivoire. Selon abidjan.net, aux communiqués officiels de la communauté africaine – Cedeao et Union africaine en tête – dénonçant la victoire à la Pyrrhus de Laurent Gbagbo, répondent les soutiens tacites venus du continent pour permettre à ce dernier de tenir. Du moins à court terme. Cette information est confirmé par le très sérieux »Afrique Intelligence » qui titre »Zedu (Edouardo do Santos) veille sur son petit frère Laurent »
Outre les dizaines d’éléments (y compris des anciens de l’Unita de Jonas Savimbi) installés à partir de 2005 par le général John Marques Kakumba pour former la garde rapprochée du président Gbagbo, plus de 300 soldats angolais auraient débarqué mi-décembre au Ghana. Eduardo dos Santos, Président angolais, dont les hommes ont été fermement maintenus autour du palais présidentiel à Abidjan malgré la crise, a également assuré son ami « Laurent » de la possibilité d’utiliser l’Angola pour contourner un éventuel embargo économique imposé à la Côte d’Ivoire. Accra (Ghana) aurait également accepté d’accueillir sur ses bases trois avions de chasse angolais. L’axe Abidjan-Luanda est très soudé depuis l’arrivée de . . Laurent Gbagbo au pouvoir en octobre 2000. Comme le FPI, le Mouvement pour la libération du peuple angolais (MPLA) d’Eduardo dos Santos est membre de l’Internationale socialiste. Peu après son investiture en 2000, Gbagbo avait démantelé la base ivoirienne de l’Unita, dont les équipements militaires ont été transférés au Togo. Une des sources d’entrée des armes vers la Côte d’Ivoire serait donc la Guinée Bisau, pays Lusophone comme l’Angola.
Notons que L’Angola vient d’allouer à la Guinée-Bissau 30 millions de dollars pour la réforme du secteur de la défense et de la sécurité de ce pays, a annoncé, à New York, le secrétaire d’Etat angolais chargé des Relations extérieures, George Chicote.
Alassane Ouattara a quand à lui pris la parole pour la première fois depuis le début de la crise. ‘’De graves violations des droits de l’Homme sont constatées partout’’, s’est-il alarmé, lors d’un discours de Noël prononcé depuis l’hôtel du Golf à Abidjan, où il est toujours soumis à un blocus de la part du camp Gbagbo. ‘’ En tant que chef suprême des armées, je demande aux Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Gbagbo) d’assurer leur mission républicaine de protection des populations contre les miliciens et mercenaires étrangers qui font couler le sang des Ivoiriens ‘’news/2010/12/23/c-te-d-ivoire-les-forces-pro-gbagbo-enl-vent-des-opposants" a-t-il lancé.
Enfin, le gouvernement Gbagbo, plus isolé que jamais, a pour sa part jugé ‘’ illégale’’ la décision de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) de donner le contrôle des comptes ivoiriens à Alassane Ouattara. Le temps travaille-t-il désormais contre Gbagbo ? Si les informations sur les implications angolaises sont à vérifier, il n’en demeure pas moins plausible. Il y’a des précédents qui laissent penser que l’attitude suicidaire de Laurent Gbagbo serait ancrée dans une fort support logistique non négligeable. Quand Laurent Gbagbo prédit une ‘’guerre civile’’ en cas d’intervention des forces armées africaines de la Cedeao, faut croire qu’il se prépare à cette éventualité fort de ce soutient. La question est de savoir, jusqu’où ira l’Angola ? Derrières ces ombres angolaises, se cachent peut être des ombres chinoises….
En attendant et pour en savoir plus, voici le JOURNAL AFRICA 24 (Mise à Jour automatique Jour après jour)4 proches de Laurent Gbagbo, et non des moindres, viennent de tomber sous le coup des sanctions que l`Union européenne et les Usa ont décidé d`infliger à tous ceux qui font ombrage au processus démocratique en Côte d`Ivoire. Il s`agit de Kassoum Fadika, directeur général de Petroci. Anoh Gilbert, président du Comité de gestion de la filière café-cacao. Ottro Zirignon, Pca de la Sir et Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d`Abidjan. Ces personnalités, en dépit des injonctions des institutions financières internationales et de la communauté internationale, à ne point apporter de soutien au pouvoir illégal de Laurent Gbagbo, ont raclé les caisses des entreprises dont ils ont la charge, pour permettre au gouvernement illégitime, de payer les salaires des fonctionnaires, hier. L`Union européenne et les Usa, qui sont très attachés à la démocratie, ont décidé de les frapper de sanctions à l`instar des autres proches de Laurent Gbagbo déjà sanctionnés. Ils sont interdits de voyage dans tous les pays de l`Union européenne et aux Etats unis. Leurs avoirs dans ces pays, seront également gelés. Et leurs proches, vivant dans ces Etats, seront priés de regagner la Côte d`Ivoire. Le directeur général de Petroci, Kassoum Fadika, dans sa manœuvre, a puisé 15 milliards de Fcfa dans les fonds de réserve de l`entreprise pour les mettre à la disposition de Laurent Gbagbo. Sitôt la transaction faite, il s`est envolé pour Dubaï avec l`assurance que la Petroci vient de s`engouffrer dans une situation sans issue.
Dans quelques jours, le 1er janvier 2011, Charles Blé Goudé va fêter son 39ème anniversaire (officiellement ; il serait plus âgé que ne l’affirment ses papiers). Ironie de l’histoire : ce sera, aussi, ce jour-là, l’anniversaire d’Alassane Dramane Ouattara. Mais c’est le seul point commun entre les deux hommes ; pour le reste, Blé Goudé poursuit d’une haine tenace celui dont il disait déjà (Jeune Afrique du 25 janvier 2004) : « Pouvons-nous confier notre pays à quelqu’un dont on ne connaît ni les origines ni les intentions réelles ? Je ne le pense pas ».
Blé Goudé est né le 1er janvier 1972 à Kpogobré (il sera surnommé le « génie de Kpo » lors de ses années militantes à l’université), dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, à quelques encablures seulement du fief de Laurent Gbagbo. Il est le dernier enfant d’une famille de dix. Il a rejoint la faculté de lettres modernes de l’université d’Abidjan en 1992. En 1995, il s’illustre au sein de la Fédération scolaire et universitaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ce qui lui vaut une attention toute particulière de la DST à la veille de la présidentielle (il affirmera avoir été torturé) avant de faire l’objet d’un mandat d’arrêt lancé par le ministre de la Sécurité le 29 mai 1999. Il changera alors d’orientation : il est toujours étudiant mais laisse entendre qu’il prépare une maîtrise d’anglais (sa licence d‘anglais a été invalidée pour fraude par le conseil de l’université).
En décembre 1998, il s’est imposé à la tête de la FESCI grâce à son bagout et, dit-on, à quelques coups de machette bien placés : il y prend la suite de… Guillaume Soro ; il va banaliser la pratique de la violence au sein du mouvement étudiant. Passage par Manchester (juste un passage) pour poursuivre des études qu’il ne rattrapera pas, il s’illustre surtout par sa capacité « à monnayer au plus offrant ses états de service » (il tentera même de « taper » Ouattara). Hôtels de luxe, voitures de luxe, « filles » de luxe… ce « nationaliste xénophobe » (une xénophobie revendiquée et instrumentalisée : « Je suis xénophobe, et après ? ») se prend pour Charles De Gaulle, se fait appeler « général de la jeunesse » et revendique le « ministère de la rue ». Il ambitionne alors de « retourner à Manchester pour terminer une thèse de troisième cycle » avant de « créer un cabinet de communication » en Côte d’Ivoire (ce sera, en juin 2005, Leaders Team Association, LTA, aux Deux-Plateaux, pour assurer le marketing politique de Gbagbo à la veille de la présidentielle de… 2005). Mais ce proche, très proche, de Simone Gbagbo, a trouvé un job bien payé : le diable s’habille alors en « Jeune Patriote » et oppose « les républicains partisans de la démocratie aux rebelles et pro rebelles adeptes de l’usage de la force armée ». Belle proclamation de la part d’un homme qui affirmait : « A chaque Ivoirien son Français » quand les tensions entre Paris et Abidjan atteignait le point de rupture.
Après avoir lancé le mouvement « Tous contre Marcoussis », animé les journées des 4-6 novembre 2004 (affrontement avec les troupes françaises à Abidjan à la suite de l’attaque du QG français de Bouaké), Blé Goudé va soutenir les accords de Pretoria « signés en terre africaine » après une médiation de Thabo Mbeki… qui n’aboutiront à rien mais lui permettront de bavasser pas mal, ici et là. « Je suis au-dessus des clivages politiques. Je me bats… Les amis et moi, nous nous battons pour notre patrie, notre pays, sans coloration politique ».
L’homme qui voulait « être un condensé de Houphouët-Sankara-Gbagbo » (mais qui écrira, par la suite, que Houphouët-Boigny a « déstabilisé l’Angola, le Nigeria et le Burkina »), et rêvait que sur le passage de sa fille, Ange Carmen, on dise : « Voilà la fille de Blé Goudé » (Afrique Magazine – mars 2006), verra ses discours pris au mot et ses actes en compte par le Conseil de sécurité de l’ONU : le 7 février 2006, il est sanctionné pour « faire obstacle à la paix » en dirigeant et participant « à des actes de violences, y compris des voies de fait, des viols et des exécutions extrajudiciaires ». Blé Goudé prendra cette décision pour une consécration : « Je suis le président du Congrès panafricain des Jeunes Patriotes [COJEP], qui est un groupe de pression […] Quant vous voyez des jeunes gens qui réussissent à couper des barbelés avec leurs dents, ou à détruire un mur à l’aide de simples bâtons, c’est que l’on est arrivé à un nouveau stade de détermination ».
Quand, le 7 août 2006, il fera lancer par Frat Mat Editions son livre : « Crise ivoirienne. Ma part de vérité » il trouvera même l’ancienne ministre malienne Aminata Traoré pour le préfacer : « Je vois en lui un jeune homme comme des millions d’autres qui, à l’échelle du continent, attendent de leurs aînés écoute et accompagnement afin de se frayer un chemin dans un monde de plus en plus tourmenté, hypocrite et cynique […] Vivement le réveil des consciences en Afrique afin que nous cessions de nous tromper d’ennemis et de guerre ». A-t-elle, aujourd’hui, une autre vision du « jeune homme » ?
Blé Goudé – qui parle de lui à la troisième personne – passe son temps à mettre le feu et prétend ensuite l’avoir éteint. « Mon credo a toujours été la non-violence. Mon arme, c’est la parole ; ma force, la mobilisation des masses. L’idée d’un Blé Goudé violent est une caricature imposée par les médias occidentaux. Je refuse toute surenchère de la violence » (Jeune Afrique du 13 août 2006). Blé Goudé ajoute des mots aux mots pour faire des phrases (« Je pense que si la crise ivoirienne a perduré, c’est que chacun des acteurs est resté attaché à son amour propre, à son moi […] Il faut que chacun de nous sache que sur cette terre, nous ne faisons que passer »), évoque Mandela, Gandhi, Luther King, Lumumba, Nkrumah, Sankara. Il « saluera » l’accord de Ouagadougou comme il avait salué celui de Pretoria : « Nous avons le devoir de montrer au reste du monde que les Africains sont capables de surmonter leurs contradictions » (Sidwaya du 17 décembre 2007). Le discours lénifiant qu’il ne cesse de tenir lui vaudra d’être nommé « ambassadeur de la paix et de la réconciliation » le vendredi 4 mai 2007.
S’entretenant avec Fabienne Pompey (Jeune Afrique du 31 mai 2009) à la veille de ce qui devait être la présidentielle 2009, il dira : « J’ai été le premier à demander pardon pour tout ce que j’ai pu faire moralement et physiquement » ; il ajoutera : « Si je devais refaire les choses, nous organiserions autrement la résistance. J’éviterais de tenir des propos à l’endroit d’un groupe ethnique ou d’un groupe religieux ». Cerise sur le gâteau : « Je n’envisage même pas que mon candidat [Gbagbo] perde [la présidentielle]. Certains disent que si Gbagbo perd, nous descendrons dans la rue. C’est faux ! Nous n’avons pas été éduqués comme ça ».
Voilà Charles Blé Goudé nommé ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi dans le gouvernement Gbagbo (cf. LDD Côte d’Ivoire 0281/Jeudi 9 décembre 2010). Dans le quotidien burkinabè L’Observateur Paalga, San Evariste Barro écrira que c’est « franchement une prime à l’agitation » pour ce « propagandiste parfois haineux » propulsé là par son sponsor : Simone Gbagbo (L’Observateur Paalga ne s’y trompe pas : il appelle Gbagbo : « le mari de Simone »). Ne nous y trompons pas non plus. Blé Goudé peut bien rassembler les « Jeunes Patriotes » pour dénoncer la volonté « génocidaire » de la France en Côte d’Ivoire, réclamer le départ de Licorne et de l’ONUCI, ce n’est qu’un rideau de fumée. Blé Goudé n’est qu’une marionnette pour détourner l’attention. Les « Jeunes Patriotes » s’agitent devant les télés tandis que les Gbagbo réactivent les vrais acteurs de la répression contre les « houphouëtistes » (ou considérés comme tels) : les « escadrons de la mort » et autres mercenaires ont repris du service, la nuit, dans les quartiers d’Abidjan pour mener une sale besogne !
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
L’ex-président ivoirien n’a jamais envisagé sa défaite. Battu dans les urnes, dos au mur, il s’est retrouvé sans plan B. Si ce n’est le passage en force. Récit exclusif.
Les hommes de pouvoir n’ont de secrets ni pour leur valet de chambre ni pour leur graphologue. Ceux qui pensaient que Laurent Gbagbo allait se soumettre au verdict des urnes et qui s’étonnent de le voir, quinze jours plus tard, vissé à son fauteuil présidentiel comme une huître à son rocher, submergé par la marée des condamnations internationales, en seraient moins surpris s’ils avaient en tête cette analyse graphologique, réalisée il y a quatre ans sur la base d’un manuscrit échappé du Palais de Cocody. Il y est question d’un homme.htm">homme qui « s’identifie complètement à son personnage sans se dévoiler pour autant à titre personnel », qui répond au doute par « l’attaque » et « l’orgueil », sur qui « l’affectif et la sensibilité n’ont pas de prise », qui ne « s’avoue jamais vaincu », qui « joue sur son autoritarisme et son besoin de puissance », dont l’ego et la détermination composent « une personnalité de style paranoïaque » avec un mode de conduite à la fois profondément structuré et définitivement inamovible. Se ment-il à lui-même, lui qui entretient avec la vérité des rapports fluctuants maintes fois dénoncés par ses adversaires et partenaires?? Rien n’est moins sûr. Mais, même s’il sait que ses probabilités de survie au pouvoir sont à terme totalement hypothétiques, cette posture de « Gbagbo contre le monde entier » est sans doute celle où il puise le plus de ressources intimes.
Dos au mur réapparaît alors Gbagbo le Bété, héritier de six siècles d’enracinement en terre d’Éburnie et d’une longue histoire.htm">histoire de résistance minoritaire à la conquête puis à l’occupation coloniale françaises. Gbagbo l’opposant, persuadé d’incarner un « nouvel ordre » et la seconde indépendance, la seule vraie, de la Côte d’Ivoire. Gbagbo le nationaliste, contraint comme il le dit de « faire la révolution de 1789 sous le contrôle d’Amnesty International » et qui, face aux « candidats de l’étranger », aux blindés blancs de l’ONU et aux injonctions de la communauté internationale, clame que son pays « n’est pas recolonisable ». Réapparaît « Seplou », son surnom du village, l’oiseau qui avertit du danger et annonce.htm">annonce la guerre. Comme Robert Mugabe, comme la plupart des chefs d’État quand ils sont confrontés aux diktats politiques, économiques ou judiciaires du Nord – Cour pénale internationale, critères démocratiques de la bonne.htm">bonnegouvernance, biens mal acquis… –, Laurent Gbagbo joue donc, mi-sincère mi-calculateur, sur le registre d’un patriotisme afrocentriste qui est loin d’être obsolète auprès d’une partie de l’opinion continentale. Le problème évidemment est que plus d’un Ivoirien sur deux ne se reconnaît pas dans cette démarche, que même s’il ne s’y est résigné qu’à contrecœur, il a bien accepté quecette élection se tienne sous étroite observation extérieure, et que la Commission électorale indépendante (CEI), dont il prévoyait à l’avance qu’elle avaliserait une mesure « inévitable » mais néanmoins « acceptable » de fraudes, en dise les résultats. Le problème enfin est qu’en cas de défaite, inenvisageable à ses yeux tant cette humiliation lui est insupportable, le phacochère blessé qu’il est devenu n’a jamais eu d’autre plan B à sa disposition que le passage en force…
Waterloo électoral
Comment Laurent Gbagbo a-t-il bu le calice de son Waterloo électoral?? Pourquoi a-t-il décidé de s’enfermer dans son Fort Chabrol de Cocody et de tenir tête à l’Histoire?? Jusqu’où ira-t-il?? Le récit exclusif des cinq jours qui ont fait basculer la Côte d’Ivoire, vu de l’intérieur du bureau présidentiel et reconstitué à partir du témoignage des proches du chef de l’État sortant, éclaire d’un jour singulier une fin de règne lugubre et parfois surréaliste.
>>> Dimanche 28 novembre, 23 heures. Dans son QG de campagne du quartier d’Adoban, à Abidjan, Laurent Gbagbo a le sourire. Selon les informations en sa possession, la clé du scrutin – le report des voix de l’électorat d’Henri Konan Bédié – tourne dans le bon sens. Les chiffres, tout au moins ceux qui lui parviennent, le donnent en tête avec 52 % des voix, contre 48 % à Alassane Ouattara. « Vous voyez bien, lâche le président. Je savais que la greffe n’allait pas prendre. » Ce qu’il ignore, bien sûr, c’est qu’au même moment son rival a en mains des estimations radicalement inverses en provenance de la CEI (57 % en sa faveur). Et que, dans sa suite du Golf Hôtel, le Premier ministre, Guillaume Soro, est en train de basculer. Soro, qui a pourtant cru en Laurent Gbagbo avant le premier tour du 31 octobre et peut-être voté pour lui, puis senti la montée en puissance de Ouattara, est très remonté contre celui qui le qualifiait pourtant, il y a à peine deux mois, de « meilleur de [ses] Premiers ministres ». Motif?: le brusque durcissement de la campagne électorale du président sortant entre les deux tours. Simone Gbagbo, qui a pris les rênes, a cru bon de fustiger à longueur de discours les « fauteurs de guerre » des Forces nouvelles, qui ont voulu « éliminer » son mari pour le compte de Ouattara. Or, les FN, c’est la base et la matrice de Guillaume Soro, lequel n’a en outre pas apprécié la proclamation unilatérale du couvre-feu. « Rien qu’en annonçant cela à la télévision, Gbagbo s’est tiré une balle dans le pied?: il a perdu quatre points en cinq secondes?! » fulmine-t-il.
>>> Lundi 29 novembre, 20 heures. Devant ses proches, Gbagbo paraît un peu moins sûr de lui. Tout le monde, à l’extérieur, commente la victoire annoncée de son adversaire, mais nul n’ose lui en parler. « On devrait gagner, confie-t-il. Mais il y a des fraudes, plus graves que ce que j’avais prévu. » Un peu plus tard, il téléphone à son voisin et facilitateur de la crise, le président burkinabè, Blaise Compaoré, puis raconte sa conversation : « Je lui ai dit?: “Blaise, on me signale des mouvements de tes troupes à nos frontières.” Il me répond?: “Ah bon?? Quelles troupes??” Je rétorque?: “Tu n’es pas au courant??” Il réfléchit un peu, puis me dit?: “Oui, je vois ce que c’est, ce sont des petites manœuvres avant les célébrations de notre cinquantenaire le 11 décembre à Bobo-Dioulasso.” Je réponds?: “Tu ne pourrais pas les faire ailleurs?? Ça m’arrangerait.” On a rigolé. » Vers 22 heures, un visiteur informel, go-between entre les deux camps, glisse à l’oreille du président que Guillaume Soro a décidé de le quitter et de rallier Alassane. « C’est impossible, il ne peut pas?! Ce serait trahir?! s’exclame Gbagbo. Dites-lui de venir me voir immédiatement. » Trente minutes plus tard, le Premier ministre arrive et s’engouffre dans le bureau présidentiel. Rien ne filtre, mais tout laisse à penser qu’aucun des deux hommes n’a véritablement crevé l’abcès.
>>> Mardi 30 novembre, 19 heures. Nady Bamba, la seconde épouse du chef, n’en démord pas. Elle a rencontré secrètement un collaborateur très proche de Soro et en a retiré l’impression que « Guillaume ne va pas [les] lâcher. » En pleurs, elle ajoute?: « Ils vont arranger les choses, Allah est avec nous?! » Arranger?? Entre nuit.htm">nuit et brouillard, l’heure est aux intermédiaires de l’ombre. Un riche homme.htm">homme d’affaires de la région installé à l’hôtel Pullman, qui a ses entrées à la primature comme à la présidence, fait ainsi d’étranges propositions de compromis entre les deux hommes. « Tout est négociable », répète-t-il, et le plus étonnant est qu’il est apparemment mandaté pour le faire. Informé, Gbagbo refuse?: « C’est un piège?! » Gbagbo qui, désormais, hésite et semble douter. « Nous sommes à 50-50, confie-t-il, mais je m’accrocherai. » Sans doute pense-t-il désormais à mettre en œuvre son plan de sauvetage?: tout faire pour empêcher la CEI de proclamer les résultats « biaisés » et passer la main au Conseil constitutionnel.Au Golf Hôtel, Soro, lui, ne doute plus. Avec ses proches, il choisit le nom de son futur parti?: ce sera le FND, Forces nouvelles démocratiques.
>>> Mercredi 1er décembre, 19 heures. Dans la cour de la présidence, à Cocody, l’entourage de Laurent Gbagbo arbore des mines renfrognées, limite agressives. Ici, l’étranger au carré des fidèles n’est pas le bienvenu. « L’Angola a connu vingt-sept ans de guerre civile, nous n’en sommes qu’à la huitième, nous tiendrons encore dix-neuf ans », lâche un officier. Il est 20 heures quand un visiteur livre.htm">livre enfin au chef ce que nul depuis deux jours n’a eu la volonté de lui dire?: les chiffres que la CEI s’apprête à rendre publics le donnent battu?: « Tu as 46 %. » Gbagbo accuse le coup, puis se reprend?: « Cela ne m’étonne pas. La CEI a toujours été contre moi. Choi et l’Onuci vont passer l’éponge sur les fraudes parce que la fraude est du bon côté, celui de Ouattara. Mais la CEI n’est qu’un outil technique. L’outil juridique, c’est le Conseil constitutionnel. La loi prime, et la loi ce sont les Blancs qui l’ont faite. Je ne céderai pas. » Puis il décroche son téléphone?: « Appelez-moi le Premier ministre. » Gbagbo à Soro?: « Viens, je t’attends. » Soro?: « Mais je suis avec Choi. » Gbagbo?: « Laisse-le et viens me voir. » Soro est en route. Prévenue, la garde à l’extérieur fait savoir qu’elle ne le laissera pas approcher?: « Pas question qu’il voit le chef?! » Laurent Gbagbo doit réitérer ses ordres. L’entretien qui suit entre les deux hommes est tendu. Ils parlent des fraudes et le président fait savoir qu’il est hors de question à ses yeux que la CEI proclame les résultats avant minuit?: « Je ne les reconnaîtrai pas. » Derrière la porte entrebâillée, des proches de Gbagbo ne perdent pas une miette de la conversation et, comme s’ils doutaient de la détermination de leur chef, font non de la tête dès que Soro prend la parole. Plus tard dans la nuit.htm">nuit, de retour à l’hôtel, Guillaume Soro expliquera que Laurent Gbagbo lui est apparu « fatigué, désorienté », et que, dans ces conditions, il n’a pas eu le courage de lui confirmer qu’il avait bel et bien perdu la partie. Les ponts sont coupés. Ils ne se reverront plus.
>>> Jeudi 2 décembre, 14 heures. Le délai imparti à la CEI pour annoncer les résultats étant théoriquement expiré depuis la veille, une course de vitesse s’est engagée entre les deux camps. Alassane Ouattara téléphone au chef de l’Onuci, Choi Young-jin, pour lui demander d’abriter dans ses locaux la conférence de presse de Youssouf Bakayoko, le président de la CEI, qui doit proclamer les résultats provisoires. Refus de Choi?: « Non, pas chez.htm">chez moi, ce ne serait pas opportun. » Ce sera donc au Golf Hôtel – pas le meilleur endroit, symboliquement et politiquement, mais tout de même en « territoire ivoirien ». En début de soirée, on apprend que le Conseil constitutionnel va proclamer ses propres résultats le lendemain. Ouattara à un émissaire?: « Dis à Gbagbo que s’il revient à la raison il ne lui arrivera rien?; je le protégerai jusqu’au bout. » Autre pensionnaire prestigieux du Golf, Henri Konan Bédié est, lui, beaucoup plus tranchant?: « Gbagbo est devenu fou?; il ne tiendra pas. Dans quelques jours, l’armée et l’Onuci l’auront balayé. » L’armée… Tard dans la soirée, Laurent Gbagbo confie à un visiteur?: « Je sais que Soro et ses rebelles préparent une offensive pour prendre Yamoussoukro et descendre sur San Pedro. Ils comptent sur des divisions au sein des Forces de défense et de sécurité. Mais je n’ai aucune crainte. L’armée et moi, nous avons scellé un pacte. Pour le reste, qu’ils prennent le Nord, on peut vivre sans?! »
>>> Vendredi 3 décembre, au cœur de la nuit.htm">nuit. Au palais de Cocody, l’atmosphère est à la mobilisation et au recueillement. Des exhortations s’échappent de petits groupes de prière réunis çà et là?: « Dieu protège la Côte d’Ivoire?! » La Bible et le fusil. Laurent Gbagbo, dont l’entretien téléphonique avec Nicolas Sarkozy s’est très mal passé, reçoit l’ambassadeur de france.htm">France Jean-Marc Simon. « Sarkozy, c’est Chirac II?! », tonne-t-il, « Vous devez savoir que dans le droit ivoirien, c’est le Conseil constitutionnel qui prime?! Le droit, c’est vous qui l’avez inventé n’est-ce pas?? » Même s’il se dira plus tard « impressionné » par l’extrême résolution de son interlocuteur, Simon se montre ferme. « Pas de violences, pas de sang versé, aucun Français ne doit être touché », répète-t-il. Depuis le milieu de l’après-midi, le président ivoirien a brûlé ses vaisseaux. Le Conseil constitutionnel l’a déclaré élusans même tenir compte de l’article 64 du code électoral ivoirien, révisé en 2008 et qui prévoit qu’au cas où le Conseil « constate des irrégularités graves denature.htm">nature à entacher la sincérité du scrutin et à en affecter le résultat d’ensemble », il doit prononcer « l’annulation de l’élection présidentielle » (et non pas l’identité du vainqueur), un nouveau scrutin devant être organisé « au plus tard quarante-cinq jours » à compter de la date de cette décision.
Non au Prix nobel de la soumission
Cette nuit-là, « Seplou » est seul dans son bureau. Un maître d’hôtel lui a apporté un verre d’eau et un sandwich jambon-beurre. Sa large chemise Pathé’O flotte un peu. Il est fatigué, amaigri, mais ses yeux s’animent d’une étrange lumière quand il se lance, devant un proche qu’on vient d’introduire, dans un long monologue. « Eh bien quoi?? Pourquoi céder?? Pourquoi partir?? Pour qu’on me décerne le prix Nobel de la soumission?? Pour qu’on me cite en exemple devant les écoliers de france.htm">France et que l’on dise?: voilà la preuve que la démocratie à la française ça marche jusqu’au fin fond.htm">fond de l’Afrique?? Eh bien non. Cette élection démontre que la démocratie ici, ça ne marche pas encore. Où est le vote moderne, quand l’imam donne des consignes à la mosquée et que tous ses fidèles le suivent comme un seul homme.htm">homme?? Où est la démocratie, quand tout le monde triche?? La Côte d’Ivoire est en phase d’apprentissage démocratique et c’est à moi, Laurent Gbagbo, de la guider jusqu’à ce que la leçon soit apprise. Alors, bien sûr, on va me condamner. Les Américains, les Français vont me condamner.Je ne suis pas Israël, je ne suis pas Moubarak, je ne suis pas Karzaï. Je ne suis qu’un Africain. Mais je résisterai. J’ai le cuir épais. Bédié s’est couché. Moi, je ne laisserai jamais Alassane Ouattara diriger la Côte d’Ivoire. S’il veut mon fauteuil, il faudra d’abord qu’il me passe sur le corps?! » Dehors, les crapauds-buffles qui hantent les rives glauques de la lagune Ébrié coassent à l’unisson. La messe est dite.
Que faire quand on a l'impression que sa femme et soi ont des idees totalement opposees sur presque tout ?
Depuis bientot dix ans que nous sommes ensemble avec en prime trois enfants, il est dificile de comprendre que deux personnes puissent etre si opposees. De la plus simple scene de menage jusqu'auc options politiques,en passant par la religion ou la comprehension de la celle-ci. Dans ce article des cas seront exposes pour que vous vous en fassiez une idee.
Est-il possible d'avoir raison quand on a tord ?
Nous partirons d'un exemple, celui de la Cote d'Ivoire apres les seconds tours des elections du second tour entre deux candidats.
Au dire de la commission electorale independante,les resultats sont sans appel: 54% pour l'un 48% pour l'autre, le president sortant. La Conseil Constitutionnel chage de valider les resultats en dernier essort, aprea analyse des requetes formules par le perdant, invalide 13% des resultats ds suffrage dans des zones qcquise a 90% a son camp adverse(selon les rssultats du premier tour). Du coup le president sortant gagne avec 51%.
Toute la communaute internationale rentre en branle bas pour denoncer ce coup de force institutionnel et menace de sanction le president sortant s'il ne rend pas le pouvoir. Commen arriver a convaincre ses concitoyents de la justesse des requetes et partant de prouverque toute la communication est contre lui? c'est a cet exercice que s'adonne le president sortant. Comment arriver a prouver qu'en definitive il a raison alors qu'au departil a tord a tout point de vue?