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Rechercher Derniers commentairesc'est ce qu'il aurait dû faire depuis son premier gouvernement. au moins on aurait pas eu tous ces cas de trah
Par BAPTISTE, le 27.01.2011
quel est l'intérêt de ce post ?
c'est pour info ou bien pour faire peur ?
il y en a qui entendent des bruits d
Par ¨PACIFISTE, le 27.01.2011
quand vous aurez fini de réciter vos leçons sur le franc cfa vous arrêterez certainement votre long fleuve.
qu
Par HEUREUX, le 27.01.2011
si la france crois gagner cette lute cette foie ,elle se trompe.et j'en profite pour dire à la france que si e
Par AGBO, le 16.01.2011
je préfère une réflexion comme l'a faite "camerounscope " à ce ramassi de connerie que j'ai lu plus haut .vous
Par papanouveau, le 12.01.2011
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Date de création : 09.12.2010
Dernière mise à jour :
25.01.2011
16 articles
Autour de Laurent Gbagbo, un cercle restreint de fidèles. Avec Simone en clé de voûte du système. Et gare à ceux qui suggèrent à son mari de quitter le pouvoir.
Avant, c’était le temps de l’ouverture. Maintenant, c’est le temps des durs ! » Ce proche conseiller de Laurent Gbagbo, qui préfère garder l’anonymat, a le sens de la formule. A la faveur de la crise post-électorale qui met leur avenir en péril, les faucons sont de retour. Emmenée par Simone Ehivet Gbagbo, la vieille garde, fidèle et loyale, a déjà fait ses preuves dans les moments difficiles, de l’élection mouvementée d’octobre 2000 à l’après-rébellion de septembre 2002. Aujourd’hui encore, elle s’applique à assurer la survie d’un régime chahuté sur le plan intérieur et mis au ban des nations.
Au cœur du dispositif, Simone a retrouvé le périmètre d’action qui était le sien avant l’arrivée de la coépouse nordiste, Nady Bamba. Les bons résultats qu’elle a obtenus à l’issue du premier tour de la présidentielle, dans le quartier abidjanais d’Abobo, fief traditionnel de l’opposition, ont contribué à son retour en grâce. Travailleuse et combative, elle ne craint pas la tempête. Le gouvernement de Gilbert Aké N’Gbo, présenté comme un proche, porte sa marque. Elle a retrouvé l’oreille de son époux et siège à ses côtés lors des dîners à la résidence de Cocody ou au palais présidentiel de Plateau. Elle préside surtout une cellule de crise appelée aussi » conseil de guerre « , composée d’une vingtaine de caciques du régime. On y trouve, chaque soir, les fidèles Aristide Djédjé (ministre des Affaires étrangères), Ahoua Don Melo (nommé à l’Equipement), Emile Guiriéoulou (à l’Intérieur), Alain Dogou (à la Défense) et Charles Blé Goudé (à la Jeunesse). Participent aussi à ces réunions Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire (Fpi), l’influent Paul Antoine Bohoun Bouabré (ex-grand argentier), le Pasteur Moïse Koré et Kadet Bertin, le tout-puissant conseiller à la sécurité de Laurent Gbagbo.
Le seul vrai chef
C’est ici que s’élabore la stratégie du clan Gbagbo. On y planifie aussi bien la mobilisation populatire à Abidjan que les manifestations de rue en Europe. On y a récusé Raila Odinga, le médiateur de l’Union africaine. On y a décidé les attaques dans les médias fidèles au régime (sur les ondes de la Radio télévision ivoirienne, dans les colonnes de la presse partisane ou dans celles de Fraternité-Matin) et le remplacement des officiers à la tête des unités d’intervention. C’est ici aussi que l’on a choisi d’expulser les ambassadeurs du Canada et de Grand-Bretagne en poste à Abidjan et mis sur pied un collectif d’avocats, piloté par l’ancien bâtonnier Claude Mentenon, pour apporter les preuves d’une fraude massive lors du second tour de la présidentielle dans le nord du pays. Mais rien ne se fait sans l’approbation finale de Laurent Gbagbo. » Gbagbo a mis en place un système très intelligent, analyse un de ces conseillers. Quand une stratégie échoue, personne n’ose le lui reprocher. On préfère s’accuser mutuellement. Le poids de l’échec de l’accord de Ouagadougou est porté par Désiré Tagro, l’actuel secrétaire général de la présidence qui l’a négocié. Les mauvais scores du premier tour ont été mis sur le dos de Nandy Bamba, qui a orchestré la Communication. Ainsi, c’est Gbagbo qui tient son entourage « . De quoi balayer la thèse largement répandue d’un leader pris en otage par son clan. Laurent Gbagbo reste le seul et le vrai chef. Tel un entraineur de football, il procède à une rotation de ses effectifs en fonction des circonstances. Certains fidèles, comme son porte-parole, Gervais Coulibaly, ou l’ex-directeur de cabinet adjoint, Issa Malick Coulibaly, ont perdu de leur influence. Mais dans le jeu de Gbagbo, chacun a un rôle à tenir, et rien ne dit que ceux qui sont tombés en disgrâce ne retrouveront pas une place peu conforme à leurs ambitions. Pour des raisons de sécurité, le président sortant ne se rend plus à Yamoussoukro, où il aimait retrouver Nady Bamba et leur fils. Interdite de séjour à la résidence présidentielle d’Abidjan, c’est à son domicile du quartier des II Plateaux, ou même au Qg de campagne de la Riviera, que celle-ci rencontre son mari. Elle se rend parfois au palais présidentiel, mais à condition que Simone Gbagbo n’ait pas programmé d’y venir. Car, Nady n’a pas bonne presse auprès des durs du régime, et pour cause: c’est l’une des rares à avoir envisagé d’abandonner le pouvoir et à essayer d’en convaincre son mari. » Elle s’en tire bien, relativise un diplomate en poste à Abidjan. La plupart de ceux qui ont conseillé au président de partir n’ont plus accès au palais « . Autrefois proche de Guillaume Soro et de ses collaborateurs, Nady reste un relais incontournable pour passer les messages au camp adverse.
L’idée très répandue – d’un leader pris en otage par son clan ne tient pas
Autre pilier du dispositif Gbagbo : Alcide Djédjé. Il est l’interlocuteur privilégié des diplomates. Il négocie régulièrement avec les émissaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et continue à rencontrer le patron de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), le Coréen Young-Jin Choi.
Survie financière
Sur les questions financières, Gbagbo fait encore confiance au gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Dakar, Philippe-Henri Dacoury-Tabley. Officiellement, c’est Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la communauté internationale, qui a récupéré la signature. Seuls ses représentants peuvent avoir accès aux comptes ivoiriens à la Bceao. Mais à Abidjan, Gbagbo a positionné des hommes autour de la branche locale de la Banque centrale et continue d’effectuer des retraits. Pour organiser sa survie financière (et être capable de payer militaires et fonctionnaires), il échange régulièrement avec Désiré Dallo, son ministre de l’Economie et des Finances, avec Feh Kessé, le directeur des impôts, et avec Marcel Gossio, le directeur général du Port autonome d’Abidjan. Il entretient des relations aussi personnelles avec certains banquiers de la place, particulièrement ceux des établissements publics (la Banque nationale d’investissement, Versus Bank, la Banque pour le financement de l’Agriculture). Laurent Gbagbo a pris soin aussi de rencontrer régulièrement les chefs de l’armée.
Il consulte le général de la garde républicaine, Bruno Dogbo Blé, et le commandant de la marine, Vagba Faussignaux. Il s’entretient avec le général Guiai Bi Poin, patron du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), et avec son chef des opérations, Joachim Robé Gogo. Sans oublier le chef d’état-major des armées, Philippe Mangou et le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Kassaraté. Enfin, le président sortant suit de très près la guerre de l’information à laquelle se livrent les deux camps. Une guerre de la communication où tous les coups sont permis. C’est Lia Bi Douayoua, ancien ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication, qui coordonne les actions (information, désinformation, propagande…), en coordination avec Silvère Nébout, conseiller spécial chargé de la communication et des médias à la présidence de la République. Mais les slogans, c’est souvent Gbagbo qui les trouve. » Je me suis trompé sur le compte de Sarkozy, c’est petit Chirac. C’est un voyou « , expliquait-il récemment à ses collaborateurs. Une formule que tous ont reprise en chœur les jours suivants. Simone Gbagbo n’est pas en reste mais donne surtout dans le registre religieux. Pour elle, le président français est le » diable « . Rayonnante dans le combat, elle cherche à communiquer son optimisme, lié à une foi profonde. Elle n’en doute pas : Laurent est le Moïse de la Côte d’Ivoire et il conduira son peuple à la terre promise. A moins que ce ne soit en enfer.
Samedi à 10 heures, une file d’attente s’est formée devant le Palais du peuple à Abidjan pour assister au meeting de Simone Gbagbo. A 61 ans, la première dame jouit d’une grande influence sur son mari, le président sortant, soumis à de fortes pressions internationales. Laurent Gbagbo conteste la victoire électorale de son rival, Alassane Ouattara, lors d’une présidentielle dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies. Le show de «la Hillary Clinton des tropiques» ne s’est pas tenu dans un stade mais une salle de 4 000 places «facile à remplir», selon un diplomate européen qui juge le régime Gbagbo «le dos au mur, sur la défensive». C’est le message contraire qu’a voulu envoyer samedi le clan Gbagbo, dont Simone, historienne de formation et ancienne dirigeante syndicale, représente l’aile dure.
Procession. Avec un art politique consommé, la communion s’est ouverte sur la bénédiction d’un imam d’Abobo. Ce quartier populaire d’Abidjan, fief des partisans d’Alassane Ouattara, a été la semaine dernière le théâtre d’accrochages qui ont fait 7 morts du côté de l’armée «loyaliste» acquise à Laurent Gbagbo. Vêtue d’une longue robe crème, Simone Gbagbo a fait une entrée en procession, encadrée par des gardes du corps et des fidèles. Installée au centre de la scène, sur une estrade où trônait un fauteuil doré au velours rouge, elle a laissé les dignitaires et les chanteurs se succéder pendant deux heures avant de prendre la parole.
Un responsable du Front populaire ivoirien (FPI), le parti du mari, a rappelé la version de l’histoire sur laquelle le président sortant base aujourd’hui sa légitimité : le mandat impératif qui donnait à la Commission électorale indépendante (CEI) un délai de soixante-douze heures pour publier les résultats définitifs. «Contre toute attente, le président de la CEI Youssouf Bakayoko a publié les résultats hors délai, à l’hôtel du Golf, le quartier général d’Alassane Ouattara.» Résultats aussitôt reconnus par la France, les Nations unies, l’Union européenne et les Etats-Unis. «Il s’agit, ni plus ni moins, de racisme exacerbé», a martelé l’orateur.
Le vrombissement d’un hélicoptère de l’ONU, occupé à des rotations entre la base de la mission des Nations unies en Côte-d’Ivoire (Onuci) et l’hôtel du Golf, où vivent retranchés Alassane Ouattara et ses partisans, a interrompu le meeting à plusieurs reprises.
A chaque fois que le nom de Ouattara était prononcé, la foule a hué, les orateurs passant progressivement de «celui que vous savez», puis, quand est venu le tour de Simone Gbagbo, à une nouvelle appellation : «le chef des bandits». D’une voie assurée, sans donner l’impression de lire ses notes, la première dame a raconté l’histoire d’un homme ayant «décidé de faire une OPA sur la Côte-d’Ivoire». Elle lui a imputé la responsabilité des récents affrontements interethniques de Duékoué, une ville de l’ouest du pays. «J’ai été sur le seuil d’une maison où une mère qui venait d’accoucher a été violée et puis égorgée et où un bébé de deux heures a été égorgé.»
Evoquant l’afflux de réfugiés ivoiriens au Liberia, qui fuient les risques de guerre civile, elle a livré sa version des faits, passablement déformés : les pro-Outtara «ont le culot, sur les radios de France et sur CNN, de présenter ces réfugiés comme leurs réfugiés, alors que ce sont les réfugiés que les rebelles poursuivent, chassent et tuent». Elle a aussi accusé Alassane Ouattara d’avoir «bourré, bourré, bourré» les urnes dans le nord du pays, puis d’avoir «falsifié, falsifié, falsifié» les résultats - la foule répétant à chaque fois ces mots en chœur…
«Allié du diable». A la fin de son discours, Simone Gbagbo, connue pour avoir versé dans l’évangélisme à l’américaine, a présenté «le chef des bandits» comme un «allié du diable». Puis affirmé :«Dieu gère, purifie, chasse et détruit. Il arrache les purulences. Regardez comment les masques tombent et comment les ennemis se dévoilent.» Des propos inquiétants dans la bouche de la «dame de fer», crainte à Abidjan pour ses méthodes expéditives, alors que le camp soutenant Ouattara et les Nations unies évoquent des signes avant-coureurs de «génocide».
«Allez dire la vérité, Ouattara nous fatigue, il nous emmerde»,réagissait une jeune femme chic après le meeting. «Vous, les Blancs, il faut que vous sachiez que c’est Gbagbo qui a été élu», commentait une autre. «Simone Gbagbo n’a rien dit, elle a parlé fâché parce qu’elle voit bien ce qui arrive», jugeait de son côté un pro-Ouattara venu par curiosité. Aucune issue ne se dessine à une crise qui se prolonge. Alors que les esprits s’échauffent, à Abidjan, le Premier ministre du Kenya, Raila Odinga, émissaire de l’Union africaine, a reporté sa nouvelle tentative de médiation, ces derniers jours. Annoncée pour vendredi, puis dimanche, puis lundi, elle a été finalement fixée au début de cette semaine. La seule façon, pour l’instant, de repousser le risque d’embrasement.
Deux semaines plus tôt, je me suis prononcé sur l’actualité économique de la Côte d’Ivoire et exprimé mon opinion sur la création d’une monnaie nationale. Les idées que j’ai développées sont d’actualité et ma position sur la signature sur les comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO est une analyse personnelle fondée sur ma connaissance des textes qui régissent l’UEMOA. L’évolution de la situation semble me donner raison puisque les choses sont en train de se préciser et M. GBAGBO aura de plus en plus de difficultés à faire fonctionner les comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire. J’aime autant mon pays que tous les autres Ivoiriens et je ne saurai rester indifférent à la situation que nous vivons ; surtout dans le domaine de la finance, si j’estime que ma contribution peut faire avancer les choses. La contribution de ce jour portera essentiellement sur deux points à savoir :
- La création de la monnaie par la Côte d’Ivoire et le fonctionnement des comptes d’opérations logés au Trésor Français ;
- Les conséquences de la mise en œuvre effective de la signature de M. OUATTARA sur les comptes de la Côte d’Ivoire à la BCEAO.
I- La création de la monnaie et le fonctionnement des comptes
I-1- La monnaie
Il faut retenir que la monnaie est un moyen de paiement généralement accepté par les membres d’une communauté en règlement d’un achat, d’une prestation de service ou en règlement d’une dette. Elle remplit essentiellement trois fonctions : La fonction de réserve de valeurs, la fonction d’unité de compte et la fonction d’intermédiaires dans les échanges.
En l’absence de monnaie, les échanges ne peuvent se réaliser que sous forme de troc ; ce qui devra nécessiter la double coïncidence des désirs qui limite les échanges. En facilitant les échanges, la monnaie est un outil essentiel de commerce libre. Il est important de noter que la monnaie se caractérise par la confiance qu’ont ses utilisateurs dans la persistance de sa valeur et sa capacité à servir de moyen d’échange. Elle a donc une dimension sociale, politique, psychologique, juridique et économique. C’est pourquoi, elle est très sensible et il faut la manipuler avec le maximum de précaution possible.
Ainsi, en période de trouble, de perte de confiance, la monnaie peut perdre de la valeur. L’or et l’argent ont été pendant longtemps les supports privilégiés de la monnaie mais elle a pris au cours de l’histoire, diverses formes : bœuf, sel, cauris… Elle est aujourd’hui presque entièrement dématérialisée (surtout dans les pays développés) et circule majoritairement sous des formes scripturales ou électroniques ; bien que les formes papier et divisionnaire soient encore utilisées (surtout dans les pays en développement). Chaque monnaie est définie sous le nom de devise dans une zone monétaire donnée (le plus souvent un Etat ou un ensemble d’Etats comme c’est le cas de la zone franc) et prend dans cette zone, la forme de dépôts, de billets de banque et de pièces de monnaie. Les devises s’échangent entre elles dans le cadre du Système Monétaire International (SMI) et leurs valeurs fluctuent sur un marché international de devises dans un système de change flottant ou flexible. Dans des pays appartenant à certaines zones monétaires, la convertibilité entre les monnaies peut être fixe.
La valeur de la monnaie par rapport aux autres, et donc sa convertibilité, est déclarée au FMI par les autorités de la zone monétaire. Dans notre cas, il revient au Conseil des Ministres de l’UEMOA de faire cette déclaration. Ceux qui proposent la création de notre monnaie devront donc nous dire comment il faut gérer tous les aspects liés à la création de la monnaie surtout que le régime de M. GBAGBO n’est pas reconnu par le FMI. Sans toutefois oublier les investissements additionnels à réaliser et bien d’autres conditions préalables au fonctionnement de cette zone monétaire. Je souhaiterais particulièrement demander à M. BLE GOUDE CHARLES, Ministre de l’emploi du gouvernement AKE N’GBO et Président du COJEP qui a fait sienne l’idée de la création d’une monnaie ivoirienne que les experts qui sont au labo nous donnent des réponses claires aux préoccupations suivantes afin de nous rassurer sur la viabilité de cette monnaie :
- Comment la convertibilité de cette monnaie sera-t-elle assurée ?
- Dans quel système financier évoluera-t-elle ; puisque le régime politique n’est pas reconnu ?
- En quoi la monnaie sera-t-elle opportune si elle n’est valable qu’à l’intérieur du territoire ivoirien ? Quelles actions comptent-ils mener pour qu’elle soit convertible à l’extérieur ?
- Quel est le système de change qui sera adopté (fixe ou flottant) et par rapport à quelle monnaie de référence et comment cette monnaie pourra-t-elle favoriser le développement économique et social des Ivoiriens ?
- Comment reconstituerons-nous nos réserves de change sans subir le diktat d’une quelconque puissance étrangère ? A ce niveau, j’ai suivi la proposition de M. Nicolas AGBOHOUN à la télévision ivoirienne qui n’était nullement convaincante.
- Quels avantages aurons-nous à utiliser cette monnaie par rapport au franc CFA qui respecte tous les standards internationaux en matière monétaire ?
Lorsqu’il aura des réponses à ces questions, il pourra à nouveau reprendre son bâton de pèlerin et mobiliser les ivoiriens pour qu’ils adhèrent à cette idée. Qu’on ne l’induise pas en erreur comme ils l’ont si bien fait dans la filière café-cacao en encourageant la dissolution de la CAISTAB.
I-2- Le fonctionnement des comptes d’opération logés au Trésor français.
Leur existence découle des principes de coopération entre la France et les Pays Africains de la Zone Franc (PAZF).
En effet, l’union monétaire réalisée entre les pays de la Zone franc fonctionne selon des principes inhérents à ce type d’association auxquels viennent s’adjoindre des particularismes issus de la mise en œuvre d’une coopération monétaire entre la France et les pays concernés. Ces principes ont été rappelés dans l’accord de coopération entre les pays membres de l’Union Monétaire Ouest-Africaine et la République française du 4 décembre 1973. Les principes fondamentaux sont au nombre de quatre :
- la garantie illimitée du Trésor français : la convertibilité des monnaies émises par les différents instituts d’émission de la Zone franc est garantie sans limite par le Trésor français ;
- la fixité des parités : les monnaies de la zone sont convertibles entre elles, à des parités fixes, sans limitation de montants ;
- la libre transférabilité : les transferts sont, en principe, libres à l’intérieur de la zone ;
- la centralisation des réserves de change : elle apparaît à deux niveaux puisque les États centralisent leurs réserves de change dans chacune des deux banques centrales tandis qu’en contrepartie de la convertibilité illimitée garantie par la France, les banques centrales africaines sont tenues de déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, sur le compte d’opérations ouvert au nom de chacune d’elles. Depuis 1975, ces avoirs bénéficient d’une garantie de change vis-à-vis du DTS (Droits de Tirage Spéciaux).
Le DTS est l’unité de compte du Fonds Monétaire International. Sa valeur résulte du calcul journalier d’un panier de quatre monnaies (le dollar US, la livre, le yen et l’euro, ce dernier remplaçant respectivement le franc français et le deutsche mark à partir du 1er janvier 1999). Il faut tout simplement retenir que les comptes d’opérations sont des comptes à vue ouverts auprès du Trésor français au nom de chacun des trois instituts d’émission : la BCEAO, la BEAC et la Banque Centrale des Comores. Ces comptes sont rémunérés et offrent la possibilité d’un découvert illimité (un dispositif de sauvegarde est prévu à cet effet et c’est ainsi que cette faculté doit, dans l’esprit des accords, revêtir un caractère exceptionnel).
2000 militaires supplémentaires pour renforcer l’Onuci
Le Conseil de sécurité,
Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1962 (2010), 1951 (2010), 1946 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région,
Rappelant la lettre datée du 7 janvier 2011 (S/2011/5), dans laquelle le Secrétaire général recommande le déploiement temporaire à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), jusqu’au 30 juin 2011, de 2 000 militaires supplémentaires venant s’ajouter aux capacités militaires et policières temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010),
Rappelant les arrangements de coopération entre missions prévus aux paragraphes 4 à 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010), et rappelant le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010) et son intention d’envisager d’autoriser le Secrétaire général à redéployer à titre temporaire d’autres effectifs, selon que de besoin, entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUCI,
Louant les initiatives prises par le Secrétaire général et réaffirmant son appui sans réserve à son Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans l’exercice de son mandat en vue de régler pacifiquement la situation dans le pays,
Se déclarant profondément préoccupé par la poursuite de la violence et des violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, y compris contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies et les civils, et soulignant que les responsables de crimes contre le personnel des Nations Unies et les civils doivent répondre de leurs actes,
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,
Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), le déploiement de 2 000 militaires supplémentaires à l’ONUCI jusqu’au 30 juin 2011;
Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), la prorogation jusqu’au 30 juin 2011 des capacités militaires et policières supplémentaires temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010);
Décide d’autoriser le Secrétaire général, comme suite à la résolution 1951 (2010) et au paragraphe 6 de la résolution 1962 (2010), à prolonger de quatre semaines au plus le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI de trois compagnies d’infanterie et d’une unité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires;
Décide d’autoriser le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, en application des paragraphes 4 et 6 de sa résolution 1609 (2005), de trois hélicoptères armés et de leurs équipages, pour une période de quatre semaines, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5) et prie le Secrétaire général de le tenir informé des efforts entrepris à cet égard;
Décide d’autoriser, en remplacement de 60 policiers des Nations Unies, le déploiement de 60 membres d’unités de police constituées afin de faire face aux menaces que constituent les foules non armées;
Prie le Secrétaire général de faire le point, dans son examen à mi-parcours prévu le 31 mars 2011 au plus tard, sur les déploiements temporaires de personnel envisagés aux paragraphes 1, 2 et 5 ci-dessus ;
Décide d’autoriser le déploiement immédiat des capacités supplémentaires visées aux paragraphes 1, 4 et 5 ci-dessus et sollicite l’appui des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à cette fin;
Exige de toutes les parties qu’elles s’acquittent scrupuleusement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité de l’ONUCI et des autres membres du personnel des Nations Unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui l’appuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l’Hôtel du Golf;
Exige l’arrêt immédiat de l’utilisation qui est faite des médias, notamment de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), pour diffuser de fausses informations incitant à la haine et à la violence, notamment contre les Nations Unies et en particulier l’ONUCI;
Réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures, y compris des sanctions ciblées, à l’encontre de ceux qui entravent l’action de l’ONUCI, comme il l’a souligné dans ses résolutions 1946 (2010) et 1962 (2010);
Réaffirme qu’il a autorisé le Représentant spécial du Secrétaire général, en lui apportant son plein appui, à utiliser tous les moyens nécessaires pour que l’ONUCI s’acquitte de son mandat, notamment pour assurer la protection des civils et sa liberté de circulation, dans les limites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités;
Décide de rester activement saisi de la question.
Aucune civilisation n’est supérieure à une autre. C’est connu ! Un peu comme la souveraineté des Etats. Elles se valent toutes. Aussi, chaque peuple se comporte à la convenance de sa civilisation. Au début des années quatre vingt dix, la France qui refusait d’admettre certaines critiques de la part de certains pays européens a lancé le slogan de l’exception culturelle pour expliquer sa spécificité d’agir face aux accords Européens tant que ces pratiques ne sont pas contraire au
droit. Nous, Ivoiriens, nous nous sommes saisis comme support de notre ivoirité (il faut bien que ce mot s’emploi là où il doit être) pour revendiquer au grand jour notre façon de faire. Nous avions notre démocratie à l’ivoirienne, notre français ivoiriens, nous avons une créativité culturelle à l’ivoirienne etc. Nous nous en contentons si bien que nous ne voyons plus les normes internationales, les ratios et autres conditionnalités des qualités internationales. Aux termes
de ‘‘ça va ller’’, nous sommes devenus des paresseux et des tricheurs éhontés. Depuis dix ans, tout cela s’est accentué avec l’avènement des agoras et parlements. Ces tribunes où on deverse toute sorte de contre-vérités, mais surtout où l’on chante que la Côte d’Ivoire est le plus beau pays du monde, le peuple béni de Dieu dont le sous-sol est le plus riche en minerais de toute sorte, la terre où bientôt Dieu va descendre pour juger le monde etc… La crise militaro- politique, ou crise armée, intervenue en septembre 2002 avec le processus de règlement enclenché a finit par étaler aux yeux du monde notre exception culturelle qui n’est autre qu’une exception de médiocrité. Ainsi, nous aurions voulu que le monde qui nous tolère notre spécificité nous reconnaisse dans cette
manière de faire. Heureusement que ceux qui ont fondé le pays, ces grands hommes de grands exprits ont établi des relations inter-Etats qui conduissent au devoir d’ingérence pour sauver le peuple. La logique des cessions de souveraineté, où de souscription à des conventions entraîne des conséquences universelles. Mgr Salomon Lezoutié, l’un de nos rares hommes de Dieu à
rechercher la vérité et à la proclamer au yeux de Dieu son maître, l’a tellement si bien dit dans une contribution dans la presse que je me suis permis de soumettre l’extrait qui suit à votre attention.
En ce qui concerne l’ONU, la certification n`étant pas obligatoire, j`ai du mal à comprendre que les plus hautes personnalités de la Nation se soient concertées, ensuite entendues, pour signer librement un accord avec l’ONU, tout simplement parce qu`elles s`attendaient à ce qu`il soit sans effet, et donc inutile, au moment convenu pour l`appliquer !
Si leur confiance en la probité de nos institutions nationales (CEI et Conseil constitutionnel) était sans faille, pourquoi, avoir engagé avant les élections, un organisme international de la trempe de l’ONU, pour une certification ? Mais si c`est en prévision d`éventuelles défaillances de nos institutions, que nos dirigeants eux-mêmes sont allés solliciter cet arbitrage extérieur, pour rassurer les citoyens, et garantir la fiabilité des résultats, alors, que l`autorité que l`accord
confère à l`arbitre, soit respectée et ait tout son effet, conformément aux termes mêmes de l`accord signé par tous !
Et pourquoi faut-il toujours qu`en Côte d`Ivoire, il y ait cette race de dirigeants qui signent des accords, pour s`en repentir après ? A Marcoussis comme à Pretoria, on a signé ; puis une fois à la maison, on s`est rétracté, et réfugié derrière des motifs ``très valables``, qui étaient pourtant prévisibles, parce qu`ils n`étaient pas absents, quand on signait ! C`est à croire que certains s`amusent à prendre le bus, avant de savoir où il les mène.
Pour revenir à la certification de l’ONU, j`avoue que je ne suis pas un complexé de la communauté internationale ; je suis plutôt le type d`ivoirien ``patriote``, qui parle sa langue et passe ses vacances au village et qui sait contourner les humiliations de certains visa… je n`ai pas encore mis pied en France ; je sais aussi que cette certification est purement circonstancielle. Sauf que le
citoyen que je suis qui hier, pour la résolution de la même crise, était d`accord, quand il s`est agi, sous l`égide de l’ONU, de proroger d`une année, le mandat présidentiel, d`accroître les pouvoirs du Premier Ministre etc., au-delà de tout ce que prévoyait la Constitution, ne saurait qu`être d`accord aujourd`hui, que le même organisme, librement sollicité par mon Pays, pour la certification des élections, prime encore une fois sur la même Constitution, comme par le passé.
Je me demande comment celui qui de bonne foi, était d`accord hier, peut-il sans être de mauvaise foi, ne pas être d`accord aujourd`hui, alors qu`il s`agit de la même crise, de la même Constitution et du même organisme sollicité : l’ONU ; l`entorse à la Constitution décriée serait-elle plus grave aujourd`hui qu`hier ? Et pourquoi ?
Mgr Jean Salomon Lezoutié est Evêque coadjuteur du diocèse de Yopougon, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais en tout cas, c’est un Evêque. Il sera lui aussi Cardinal un jour. Pour le bonheur des chrétiens ivoiriens qui ont besoin que leur foi ne soit pas un fonds de commerce pour le compte des serviteurs ‘’Dieu m’a dit’’ qui ne sont rien d’autres que des charlatans. Finissons mon propos du jour pour dire aux Ivoiriens que les normes mondiales s’imposent à tous les Etats et leurs composants. On peut tolérer la spécificité ou l’exception culturelle, mais on ne peut laisser chaque communauté ou chaque peuple établir le contraire du droit, même si ce peule s’en accommode.
Georges Amani
Nous voudrions vous dire que la dimension d'impartialité va nous amener à émettre seulement des hypothèses. C'est-à-dire que le chercheur devrait pouvoir émettre des hypothèses pour attendre les retours. C'est dans cette optique et non en tant que moralisateur, que nous émettons dix hypothèses qui, bien observées, devraient presque immédiatement permettre de sortir de la crise. La première hypothèse, c'est de dessaisir M. Youssouf Bakayoko, le président de la CEI, du dossier électoral pour incompétence et manque de rigueur. Rappelez-vous la phrase: « il n'est pas encore minuit » alors qu'on était à quelques minutes de 0 heure. Rétrocéder le contrôle des élections aux professionnels de l'administration que sont les préfets et sous-préfets. Deuxième hypothèse: dessaisir M. Paul Yao Ndré, le président du Conseil constitutionnel pour les mêmes raisons, en ceci que, du niveau de juridiction où il se trouve, il aurait pu envisager de suggérer par exemple que la CEI bénéficie de 48 heures ou de 72 heures supplémentaires pour finaliser le travail qui était en cours et qui manifestement était en situation de blocage. L'ayant dessaisi, qu'il soit fait appel à candidature pour désigner le futur président du Conseil constitutionnel. Troisième hypothèse: faire retourner dans les casernes les militaires des Forces nouvelles qui sont au Golf Hôtel,de façon à libérer l'hôtel et à permettre aux autorités qui s'y trouvent de retourner chez elles. Quatrième hypothèse: adopter les résultats consolidés comme principes acquis. Dans les régions où il n'y a pas eu de débat, que les résultats consolidés dans les délais par la CEI soient adoptés. Cinquième hypothèse: faire reprendre dans un délai de trois à cinq mois,l'élection présidentielle dans les départements incriminés après y avoir opéré avec célérité et efficacité un désarmement systématique négocié et par consensus. Sixième hypothèse: maintenir en place le gouvernement d'avant l'élection présidentielle. Septième hypothèse: concevoir une diplomatie scientifique coutumière, religieuse, militaire en direction des institutions internationales, en commençant par la CEDEAO, l'UA et l'ONUCI. Huitième hypothèse: nous réconcilier avec nous- mêmes et avec la communauté internationale. Neuvième hypothèse: nous mettre au travail, nous Ivoiriens pour rattraper le temps perdu en nous obligeant d'être élégants, rigoureux et souples envers nous- mêmes et envers les autres. Dixième hypothèse: savoir pardonner et savoir demander pardon à nos frères d'Afrique, parce que la Côte d'Ivoire n'a pas toujours été innocente dans ce qui s'est passé dans les pays voisins et avec le monde, puisque nous sommes dans une logique de mondialisation. Nous pensons donc que ces hypothèses associées devraient pouvoir permettre à la Côte d'Ivoire de se repositionner pour que dans deux ou trois mois, nous puissions sortir la tête haute et envisager une nouvelle logique de miracle ivoirien.
Les États-Unis ont décidé de geler les avoir du président sortant et de sa femme, Laurent et Simone Gbagbo, ainsi que de trois de leurs proches. Les Européens devraient rapidement suivre l'exemple américain.
C'est une annonce dont on ne sait si elle aura beaucoup d'effets plus que symboliques, mais c'est certainement la preuve que le « royaume » de Laurent Gbagbo se rétrécit à vue d'oeil. Jeudi, le département du Trésor américain a décidé de geler tous les avoirs détenus aux États-Unis par Laurent Gbagbo, Article/ARTJAJA2606p014-015.xml0/" target="_blank">sa femme Simone, et trois Article/ARTJAWEB20101220140854/ue-sanctions-nicolas-sarkozy-bruxellesl-ue-se-met-d-accord-pour-sanctionner-gbagbo-et-son-entourage.html" target="_blank">proches du président sortant. À savoir : Désiré Tagro, présenté comme le directeur de facto du cabinet du président sortant ; Pascal Affi N'Guessan, le président du parti présidentiel (Front populaire ivoirien, FPI) ; et Alcide Ilahiri Djédjé, le ministre des Affaires étrangères de Gbagbo et ancien ambassadeur ivoirien à l'ONU.
Selon le communiqué du Trésor, un décret permet de prendre des sanctions financières contre ceux qui « présentent une menace pour la paix et le processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire ou qui agissent ou déclarent agir en leur nom ». Washington précise que tout Américain qui réaliserait des transactions financières avec les personnes sanctionnées s'exposerait à des poursuites judiciaires. Puis vient une attaque en règle : « Laurent Gbagbo continue de montrer qu'il dédaigne délibérément la volonté et le bien-être du peuple ivoirien ».
« Isoler Gbagbo du système financier mondial »
Cette décision intervient juste après qu'un diplomate américain ait – une dernière fois semble-t-il – Article/ARTJAWEB20110105230026/onu-ua-laurent-gbagbo-forces-nouvellesgbagbo-refuse-de-lever-le-blocus-du-qg-de-ouattara-sauf-si.html" target="_blank">tendu la main à Gbagbo en lui proposant l'exil sur le sol américain. Proposition rejetée par Djédjé en des termes sans équivoque, le 5 janvier : « Le président Gbagbo n'a pas besoin d'aller à Washington, il est bien là où il est, il restera là où il est. »
La diplomatie américaine espère que son action « isolera [Gbagbo] et son cercle proche, du système financier mondial et soulignera le désir exprimé par la communauté internationale de le voir quitter le pouvoir ». On attend désormais que l'Union européenne, qui a Article/ARTJAWEB20101220140854/ue-sanctions-nicolas-sarkozy-bruxellesl-ue-se-met-d-accord-pour-sanctionner-gbagbo-et-son-entourage.html" target="_blank">interdit de visas Gbagbo et plusieurs dizaines de ses proches (en tout 59 personnes), suive l'exemple américain. Un diplomate européen avait déjà indiqué le 31 décembre que le gel des avoirs du camp Gbagbo était en préparation.
L`Union européenne a approuvé vendredi des sanctions contre 59 proches du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Les 59 personnes qui figurent sur cette liste, dont deux ressortissants français, sont désormais interdites de visas pour l`UE.
Voici la liste de ces 59 personnes, dont 32 hommes et femmes accusés de participer au "gouvernement illégitime" de M. Gbagbo, six membres du Conseil constitutionnel accusés d`avoir "participé à la validation de faux résultats", le chef d`état-major des Armées, des directeurs de journaux ou encore le directeur général du port autonome d`Abidjan.
- Yapo Yanon, ministre de la Justice dans le gouvernement de M. Gbagbo
- Alain Dogou, ministre de la Défense
- Emile Guiriéoulou, ministre de l`Intérieur
- Charles Dallo, ministre de l`Economie et des Finances
- Augustin Kouadio Komoé, ministre des Mines et de l`énergie
- Christine Adjobi Nebout, ministre de la Santé
- Benjamin Yapo Atsé, ministre de la Construction
- Malick Coulibaly Issa, ministre de l`Agriculture
- Ahoua Don Mello, ministre de l`Equipement
- Blaise N`Goua Abi, ministre des Transports
- Anne Jacqueline Lohouès Oble, ministre de l`Education nationale
- Angèle Gnonsoa, ministre de l`Enseignement technique
- Lazare Koffi Koffi, ministre de l`Environnement
- Elisabeth Badjo Djékouri, ministre de la Fonction publique
- Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse, président des Jeunes patriotes
- Philippe Attey, ministre de l`Industrie
- Danièle Boni Claverie, ministre de la Famille
- Ettien Amoikon, ministre des techniques de l`information
- Ouattara Gnonzié, ministre de la Communication
- Alphonse Voho Sahi, ministre de la Culture
- Kata Kéké, ministre de la Recherche scientifique
- Franck Guéi, ministre des Sports
- Touré Amara, ministre du Commerce
- Richard Kouamé Sécré, ministre du Tourisme
- Anne Gnahouret Tatret, ministre de la Solidarité
- Nyamien Messou, ministre du Travail
- Justin Koné Katina, ministre délégué au Budget
- Thomas N`Guesso Yao, ministre délégué chargé de l`Enseignement supérieur
- Odette Lago Daléba Loan, secrétaire d`Etat à la vie scolaire
- Georges Armand Alexis Ouégnin, secrétaire d`Etat chargé de l`Assurance maladie
- Raphaël Dogo Djéréké, secrétaire d`Etat chargé des Handicapés
- Dosso Charles Radel Durando, secrétaire d`Etat chargé des Victimes de guerre
- Timothée Ahoua N`Guetta, membre du Conseil constitutionnel
- Jacques André Daligou Monoko, membre du Conseil constitutionnel
- Bruno Walé Ekpo, membre du Conseil constitutionnel
- Félix Tano Kouakou, membre du Conseil constitutionnel
- Hortense Kouassi Angoran, membre du Conseil constitutionnel
- Joséphine Suzanne Touré, membre du Conseil constitutionnel
- Konaté Navigué, président des jeunes du FPI, accusé d`incitation à la haine et à la violence
- Patrice Bailly, conseiller sécurité de M. Gbagbo
- Marcel Gossio, directeur général du port autonome d`Abidjan
- Alphonse mangly, directeur général des douanes
- Marc Gnatoa, chef de milice, accusé d`exactions
- Moussa Touré Zéguen, responsable de milice, accusé d`exactions
- Geneviève Bro Grébé, présidente des Femmes patriotiques de Côte d`Ivoire, accusée d`incitation à la haine et à la violence
- Marie Odette Lorougnon, secrétaire nationale des femmes du FPI, accusé d`incitation à la haine et à la violence
- Félix Nanihio, secrétaire du Conseil national de la Communication audiovisuelle, accusé d`être un "complice actif de la désinformation"
- Stéphane Kipré, directeur du journal, Le quotidien d`Abidjan, accusé d`incitation à la haine et à la violence
- César Etou, directeur du journal Notre Voie, accusé d`incitation à la haine et à la violence
- Jean-Baptiste Akrou, directeur du journal Fraternité Matin, accusé d`incitation à la haine et à la violence
- Général Philippe Mangou, chef d`état-major des armées, accusé de "répression des mouvements populaires et de soutien explicite à M. Gbagbo"
- Colonel Affro, adjoint au commandement supérieur de la gendarmerie, accusé de "répression des mouvements populaires de février, novembre et décembre 2010"
- Laurent Ottro Zirignon, président de la société ivoirienne de raffinage, accusé d`avoir contribué "au financement de l`administration illégitime de M. Gbagbo"
- Abdoulaye Diallo, président de la Société générale d`importation et d`exportation de Côte d`Ivoire, accusé d`avoir contribué "au financement de l`administration illégitime de M. Gbagbo"
- Kassoum Fadika, directeur de la compagnie pétrolière Petroci, accusé d`avoir contribué "au financement de l`administration illégitime de M. Gbagbo"
- Simone Djédjé Mama, directrice générale du Trésor, accusée d`avoir contribué "au financement de l`administration illégitime de M. Gbagbo"
- Lambert Feh Kessé, directeur général des Impôts, accusé d`avoir contribué "au financement de l`administration illégitime de M. Gbagbo"
- Frédéric Lafont (ressortissant français), entrepreneur, accusé d`être "susceptible d`agir en violation de l`embargo"
- Mme Frédéric Lafont, née Louise Esme Kado (ressortissante française), entrepreneur, accusée d`être "susceptible d`agir en violation de l`embargo"
En exclusivité Connectionivoirienne.net vous donne cette information reçue d’un groupe d’Ivoiriens et Ivoiriennes agissant sous le couvert de « Collectif des vrais amis et parents du général Doué Mathias ». Une information renversante qui fait froid dans le dos et qui prend les allures d’une véritable bombe atomique dans le marécage politico-militaire en Côte-d’Ivoire. Une « élite » politico-militaire embourbée depuis le 28 novembre dernier dans un conflit sanglant qui fait craindre le pire. Conflit principalement créé par le refus du président sortant Gbagbo Laurent de reconnaitre sa défaite électorale.
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Depuis novembre 2004, personne n’a vu une nouvelle image ni une photo récente de lui. Son épouse intervient souvent en son nom, beaucoup de gens parlent en son nom et prétendent l’avoir souvent au téléphone, mais tout porte à croire qu’il y a une grande manipulation en l’air entretenue par le camp Gbagbo pour masquer l’assassinat dont Doué Mathias aurait été l’objet depuis 2005, dans les sous sols de la présidence ivoirienne. De bonnes sources, c’est ce qui expliquerait le soutien désespéré de l’actuel Chef d’État Major Philippe Mangou à Gbagbo, un Philippe Mangou témoin ou sachant de cet assassinat du général Doué Mathias. Aux genéraux « Si je tombe, vous tombez avec moi » avait bien prévenu Laurent Gbagbo lors du cinquantenaire de la Côte-d’Ivoire, d’autant plus que Mangou est devenu chef d’État major au prix de la trahison de son patron, et alors qu’il n’avait pas gagné la bataille de la Dignité en 2004. Après une défaite le voici promu. Et quand il part voir le général Doué à l’hôpital, il rassure que l’homme est en bonne santé, mais depuis lors plus aucune image ni photo du général. Même l’interview qu’il avait faite sur RFI en décembre 2004, l’avait été sous les auspices de ses assassins, qui avant de passer à l’acte avaient voulu donner une preuve de vie. Par ailleurs les différentes déclarations prêtées à Doué tantôt au Nigeria, tantôt repéré au Ghana, seraient l’œuvre des officines de propagande du régime Gbagbo. La preuve est que le président du CRI, un certain Bah Enoch, du mouvement pro Doué et pro Ado, vient de rallier à nouveau Gbagbo après avoir été envoyé en espionnage auprès du RDR. Le pouvoir avait fait semblant de le traquer avant de le laisser agir et approcher le RDR pour avoir les infos. Mais ce soi disant proche de Doué est aujourd’hui retourné à la LMP et n’est pas capable de dire où se trouve Doué Mathias. En clair dans les services ivoiriens, quelqu’un est entrain de se faire passer pour Doué Mathias alors que l’homme a été exécuté et assassiné, selon une hypothèse des plus crédibles. Partie aux USA, avec enfants et munie de passeports officiels, son épouse serait aux frais de la République, via Laurent Gbagbo. Les tenants de cette thèse, assurent que si DOUÉ MATHIAS n’est pas mort et n’a pas été assassiné, comme il n’est pas plus recherché que Ben Laden, ni plus que le sergent chef IB, on devrait pouvoir le filmer et l’interviewer ces jours-ci, sans pour autant l’obliger à prendre position dans la situation sociopolitique aigüe de l’heure. Il s’agira de donner une preuve de vie, comme pour tous les otages. Pour un homme libre de ses mouvements, et en vie, cela ne devrait pas être difficile. N’est-ce pas ? Alors où est passé Doué Mathais? Mangou peut-il nous dire où se trouve son « père » qu’il disait être en lieu sûr quand il est parti le voir à l’hôpital en 2004 ?
Avec Le Collectif des vrais amis et parents du général Doué Mathias en Côte-d’Ivoire